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25e championnats du Monde du chien de recherche et de sauvetage

@Leconseilcanin

25e championnats du Monde du chien de recherche et de sauvetage

Nous étions, nous aussi, aux 25e championnats du Monde du chien de recherche et de sauvetage, et nous voulions vous faire partager ces moments incroyables.

Assis dans les gradins ou postés juste devant les barrières de sécurité, nous avons pu apprécier l’ambiance des équipes mexicaine, russe, slovaque, argentine, espagnole, belge et bien d’autres encore, qui supportaient et applaudissaient leur compétiteur ; mais surtout le niveau de dressage impressionnant des chiens qui sont restés très concentrés dans leur exercice.

Et c’est bien en France que s’est déroulé cette compétition, à Villejust (91), tout proche de Paris. Une semaine d’épreuves avec des chiens entraînés, dressés et très performants, les 25e championnats du Monde rassemblent non seulement des conducteurs venant de tous les continents, mais aussi des chiens de races très différentes qui s’affrontent seuls en la présence de juges à l’œil très affuté.

Les épreuves sont d’une durée maximum de 30 minutes. Le temps est déterminant pour la réussite du parcours. En effet, lors du « sauvetage » notamment qui est certainement l’épreuve la plus spectaculaire, le temps est compté et les victimes ne pourront pas attendre une minute de plus…

Mais alors en quoi ça consiste ?

Trois épreuves sont possibles. Toutes se déroulent en extérieur.

La première épreuve correspond à l’obéissance. C’est une épreuve de précision dans laquelle le maître doit conduire son chien avec dextérité. Le chien mobilise ses qualités physiques et intellectuelles afin d’obéir aux ordres de son maître. Il doit rester serein et très attentif. Sur un terrain vierge et plat, le chien sans laisse doit notamment effectuer une marche au pied parfaite pour gagner un maximum de points, ou encore traverser un groupe de personnes et de chiens, sans être distrait. Les meilleurs sont évidemment ceux qui restent attentifs et qui ne réagissent à aucun autre signe extérieur hormis la présence et la voix du maître.

 

liste d’exercices d’obéissance

La deuxième épreuve est celle de la quête (ou recherche). Celle-ci se déroule sur un immense terrain naturel de près de 40 000 m2, plutôt forestier avec une végétation abondante et nous avons d’ailleurs pu suivre une équipe allemande très prometteuse. Le chien détaché est guidé par son maître à la voix, pour qu’il « recherche » trois personnes cachées dans la broussaille, grâce à son odorat et à sa vue. La manière de diriger le chien est notée. Cette étape reste primordiale puisqu’elle lui permet de cibler les victimes et d’apporter des points à l’équipe. À chaque fois que le chien trouve une personne, il s’arrête devant elle et aboit pour donner le signalement. Le maître alors accompagné de l’équipe des juges vérifie si la présence de l’homme est bien réelle. Si c’est exact, il marque des points et continue son parcours.

La troisième épreuve est appelée « décombres ». C’est l’épreuve qui nous a le plus impressionnée par son réalisme mais également par la faculté qu’ont les chiens à retrouver des victimes sous les décombres d’une ville anéantie par un « typhon ». Cette simulation de sauvetage quasi vraisemblable est stressante : la scène sous nos yeux, censée se dérouler pendant la nuit, est composée comme un triptyque : sur la gauche, un hôtel est détruit et ses murs se sont écroulés ; au centre, un amas de décombres, des bâtiments pulvérisés avec des voitures broyées ; et à droite, un McDonald’s ravagé par le cyclone aux parois très fragiles.

Avec comme fond sonore une bétonnière en marche pour simuler la catastrophe, le chien, sous les ordres de son maître (qui reste à distance) doit repérer trois victimes coincées sous les débris. Il commencera d’abord par lui indiquer l’hôtel car les gens seront certainement plus nombreux là-bas ; rappelons-nous, l’exercice de sauvetage pourrait avoir lieu la nuit ! Appliqué, le chien utilise son flair et sa vue pour tenter de repérer la victime. Ne pouvant entendre les cris de celle-ci, il doit se concentrer sur ses autres sens. Très méthodique, on le voit faire des aller-retour sur le lieu de la catastrophe, et rarement au même endroit. Il monte sur les murs détruits, redescend sous les débris et passe dans les travées encore accessibles pour atteindre d’autres secteurs. Cette épreuve de pistage demande une concentration extrême de la part du chien qui n’a finalement que très peu de temps pour sauver les blessés. Lorsque le chien s’immobilise et aboit, il marque le repère d’une victime afin de le signaler à son maître. C’est une victime sauvée ! Pour réussir toute l’épreuve et ne pas être éliminé, les trois victimes doivent être retrouvées dans les 30 minutes.

Un autre terrain était proche du nôtre, sur lequel une école était recréée comme dans la réalité également. La particularité était que certains murs étaient encore debout, d’autres effondrés, mais que la simulation consistait ici à sauver des enfants.

 

Terrain représentant une école

On comprend alors que ces épreuves de simulation correspondent à la vie réelle et aux catastrophes auxquelles nous assistons partout dans le monde. Les services de secours et leurs équipes cynotechniques qui ont tour à tour participé à ce concours sont prêts à toute intervention autant dans les campagnes qu’en milieu urbain.

Moment exclusif sur ce terrain d’entraînement unique en Europe. Nous avons découvert un championnat à la hauteur de ses promesses avec de nombreux grands « sauveteurs », maîtres et chiens.

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