Avez-vous des soucis avec votre staffie pendant vos heures d’absence ?

Le retour des habitudes de travail pour nous et de longues journées tranquilles pour toutou. Si vous aussi vous travaillez, comme la majorité des propriétaires de chiens, vous avez peut-être déjà été confrontés à un ou plusieurs problèmes.

Nous allons dans cet article, vous conseiller sur le meilleur comportement à adopter face à chacun d’eux. Voici les réponses à vos questions.

1. Comment est ressenti le départ ?

Pour nous

Il est possible que certains d’entre vous culpabilisent à l’idée de laisser leur chien seul pendant une longue journée de travail. Ce sentiment est normal pour bon nombre de familles, le chien est souvent considéré comme un membre à part entière. Il faut néanmoins rester vigilant à ce que ce sentiment ne vous pousse pas à surcompenser votre départ au travail.

Pour nos staffies

Le chien est très observateur, il a appris à connaître vos habitudes. Votre comportement vis-à-vis de lui avant la séparation, influencera forcément son état émotionnel au moment de votre départ. Il ne faut pas que la culpabilité vous amène à donner trop d’affection à votre compagnon, ce qui renforcerait son sentiment de solitude après que vous soyez parti. À l’approche du départ, il se peut que votre staffie se mette à vous suivre et à vous coller partout en espérant venir avec vous. Il ne faudra pas répondre à ses demandes. L’ignorer lui permettra de mieux appréhender votre absence et lui permettra de comprendre qu’il ne fait pas partie du voyage. Même si l’exercice n’est pas facile, cela l’aidera à se mettre dans de meilleures conditions avant et pendant votre absence.

2. Quelles bêtises vais-je découvrir en rentrant ?

Il est possible qu’en rentrant du travail, vous trouviez des dégâts provoqués par votre chien. En général, il fait cela dans la première heure qui suit votre départ. Pas la peine de le réprimander car il ne comprendra pas quelle est sa bêtise. Il associera la réprimande à votre entrée dans la maison et montrera des signaux d’apaisement (oreilles baissées) à chaque fois que vous passerez la porte pour rentrer. Ce signe n’est pas à confondre avec une quelconque culpabilité d’avoir fait une bêtise.

« Pipi, caca »

Il se peut que vous soyez obligé de ramasser les déjections de votre jeune chien pendant ses premiers mois. En effet, les chiots prennent la pleine maîtrise de leur sphincter (système urinaire) vers l’âge de 4-5 mois.  Avant cet âge, chaque petit pipi est vécu comme une véritable urgence.

En ce qui concerne les chiens plus âgés, il faut savoir qu’ils n’ont pas de notion de temps mais qu’ils ont une horloge interne très bien réglée. Par exemple, il ne sait pas à 19 heures que c’est l’heure à laquelle vous lui donnez à manger, mais c’est vers cette heure-là qu’il commence à avoir faim. Les heures de sortie pour ses besoins sont rythmées de la même manière.

Dégâts

Nombreuses sont les personnes qui constatent des dégâts en rentrant (chaussures et télécommandes mâchouillées, journaux et magazines en morceaux, canapé déchiré, murs creusés), ça ne servira à rien de passer ses nerfs sur votre chien, car il ne comprendra pas la raison. La seule solution est de l’attraper en flagrant délit, afin qu’il associe la réprimande a son action en cours.

Grosse fête

Si votre chien vous accueille de façon trop chaleureuse et que cela vous dérange, montrez-lui que vous l’avez vu avec une simple caresse et prenez le temps de vous mettre à l’aise, sans qu’il n’intervienne. Ensuite, vous pourrez l’appeler pour les vraies retrouvailles.

Troubles de la séparation

Des troubles de la séparation peuvent cependant exister, il vous faudra consulter un vétérinaire ou un comportementaliste pour le diagnostiquer. Cela peut être dû à un mauvais sevrage ou à un événement traumatisant. Ces troubles touchent essentiellement les chiens provenant d’adoption et d’élevage intensif.

3. Nos conseils :

L’habituer petit à petit

La meilleure façon d’habituer votre chien à rester sans vous pendant votre journée de travail, c’est de le laisser seul progressivement : d’abord 10 minutes, puis 20, puis 30, 1h, 2h, etc. De cette façon, le chien va prendre conscience que, quelle que soit la durée de votre absence, vous reviendrez toujours.

Le fatiguer

La meilleure façon de l’aider à affronter une journée à la maison, c’est de lui offrir une activité physique ou intellectuelle. Cela lui donnera l’occasion d’évacuer toute son énergie et lui permettra de se reposer pendant vos absences.
Quelques exemples :  jouer à la balle, le frisbee, le bâton, le cani-cross, le cani-VTT, etc.

Le dressage reste aussi une bonne méthode pour fatiguer votre chien et renforcer votre relation.
Des petites séances de dressage de 30-40 minutes, entrecoupées de jeux, vont demander une grosse attention de votre staffie, ce qui est un bon moyen de le fatiguer énormément.

L’occuper

Pour attirer l’attention sur autre chose que votre départ, vous pouvez user d’astuces, comme l’utilisation d’un Kong surgelé rempli de friandises, de Kiri, de beurre de cacahuète…

Il sera tellement occupé à manger qu’il ne remarquera même pas que vous êtes parti.

Le surveiller

Si vous voulez garder un œil sur votre toutou en permanence, vous pouvez utiliser une petite caméra. Cela vous permettra de savoir comment se passe la journée de votre chien, et de lui envoyer quelqu’un en cas de problème.

Nous avons utilisé la caméra de la marque Furbo. Elle offre une superbe qualité vidéo de jour comme de nuit. Ainsi, on peut être averti si notre loulou se met à aboyer, par simple notification sur notre téléphone.
Le plus de cette caméra est son lanceur de friandises que nous pensions être un simple gadget au départ, mais qui s’avère en fait très amusant, sympathique et addictif pour nos chiens.

Le faire garder, le promener

De plus en plus de sites proposent des services de dog-sitter. Ces sites vous permettront de faire garder ou promener votre chien. En cas de journée compliquée, vous pourrez solliciter ces prestations pour un coût ne dépassant pas 20 euros.